White Lies : Night Light, un 7ème album pour rallumer la flamme (sortie le 7 novembre 2025)


30 octobre 2025

Le trio londonien revient le 7 Novembre 2025 avec un 7e album : neuf titres captés « en direct » qui mêlent tension post-punk, mélancolie lumineuse et audaces assumées.

Formé à Ealing (Londres) en 2007, White Lies réunit Harry McVeigh (chant, guitare), Charles Cave (basse, chœurs) et Jack Lawrence-Brown (batterie). Passé par un premier chapitre sous le nom Fear of Flying, le trio gagne ses galons avec un son sombre et ample où les guitares tranchantes et les synthés panoramiques soutiennent une écriture introspective. Sur scène, le groupe s’entoure de musiciens additionnels — notamment Tommy Bowen et Robert Lee — pour densifier un répertoire pensé pour les grandes salles.

White Lies marie l’ombre et la lumière : une mélancolie héritée du post-punk (on pense à Joy Division) propulsée par des refrains cathédrales calibrés pour le live. Chaque disque pousse un curseur différent sans renier l’ADN du groupe : l’élégance ténébreuse de To Lose My Life…, la puissance frontale de Ritual, la richesse électronique de Big TV, les expérimentations de Five et l’élan immédiat d’As I Try Not to Fall Apart ont bâti une trajectoire cohérente et sincère.

Le groupe aligne des titres devenus repères  :

  • Death
  • To Lose My Life
  • Farewell to the Fairground
  • Bigger Than Us
  • Unfinished Business
  • Holy Ghost
  • Strangers
  • Tokyo

Le premier album s’est hissé n°1 au Royaume-Uni et les suivants ont régulièrement trouvé le top 10, confirmant une base de fans fidèle et un songwriting endurant.

Night Light a été enregistré « en direct », dans la même pièce, au mythique Church Studios (Londres). Un parti pris capté par le producteur Riley MacIntyre, connu pour saisir une énergie brute et sincère, puis mis en perspective au mix par Chris Coady. Le trio a rodé les morceaux « comme un groupe de scène » avant d’entrer en studio, privilégiant l’alchimie immédiate et le risque plutôt que la perfection lisse. Le claviériste Seth Evans a rejoint les sessions comme collaborateur créatif.

Écrit il y a près de dix ans, le single « In The Middle » est devenu la clé de voûte du projet : une structure hypnotique, un long final instrumental et un saxophone assumé (et non une flûte, comme l’ont cru certains). On y entend des clins d’œil aux textures kraut et glam (Neu!, Roxy Music) dans un cadre mélodique typiquement White Lies.

Tracklist :

  • Nothing On Me
  • All The Best
  • Keep Up
  • Juice
  • Everything Is OK
  • Going Nowhere
  • Night Light
  • I Just Wanna Win One Time
  • In The Middle

La sortie de Night Light s’accompagnera d’une tournée européenne, avec notamment une date très attendue à Paris (La Machine du Moulin Rouge) début 2026. La dimension scénique — intensité, générosité, précision rythmique — reste l’un des marqueurs du groupe.